Eco-conception web
le 29 Octobre 2012, par Stéphane
Chaque mois, 23 millions de gigaoctets de données inutiles sont téléchargées par les internautes pour afficher des sites web mal conçus, soit 5 millions d’heures d’attente inutiles ! Cette attente se traduit par une perte de chiffre d’affaires et par un sur-dimensionnement de l’infrastructure physique (serveurs, routeurs, etc.) dont l’empreinte écologique et le coût sont colossaux.
Heureusement, cette situation n’est pas une fatalité. Comme le démontrent les retours d’expérience d’entreprises pionnières comme Facebook, Microsoft ou la Banque Cantonale de Fribourg, il est possible d’améliorer les performances d’un site web tout en réduisant son empreinte écologique et son coût. Offrir des temps de réponse raccourcis aux internautes se traduit donc par des économies et un geste fort pour la planète.
Facebook a par exemple divisé par deux le nombre de serveurs nécessaires à son fonctionnement en compilant le code PHP de son site en C++. Le réseau social émet ainsi 2 fois moins de gaz à effet de serre qu’auparavant et a évité la construction d’un nouveau data center (centre informatique) qui lui aurait coûté environ 100 millions de dollars et émis des dizaines de tonnes de gaz à effet de serre inutilement.
L’éco-conception n’est pas réservée aux ténors du web : toutes les entreprises ont intérêt à suivre cette démarche pour faire des économies tout en réduisant leur empreinte écologique.
Cet article présente une sélection de 10 règles qui nous semblent fondamentales. Ces règles sont issues du livre Eco conception web, les 100 bonnes pratiques, paru chez Eyrolles auquel nous avons participé.
Pour aller plus loin, le dernier chapitre liste les ressources pratiques qui vous aideront à mettre en oeuvre votre politique d'eco-conception.